DU VIIe ET DU Xe COMMANDEMENTS. |
{371-389} Récitez le septième et le dixième Commandements de Dieu. Le bien d’autrui tu ne prendras, ni retiendras à ton escient. Biens d’autrui tu ne convoiteras, pour les avoir injustement. {372-390} Qu’est-ce que Dieu nous défend par le septième Commandement ? Par le septième Commandement, Dieu nous défend - de prendre (de dérober 1855 de voler 1909) - ou de retenir injustement ce qui appartient au prochain (le bien d’autrui 1866 contre sa volonté 1857), - ou de lui causer, par soi-même ou par d’autres, aucun (autre) dommage injuste. Qu’est-ce que Dieu nous défend par le dixième Commandement ? Il nous défend : - les désirs injustes du bien d’autrui. - (d’avoir même le désir [volontaire 1909] de se l’approprier par des moyens injustes.) {375-393} Qui sont ceux qui prennent injustement le bien d’autrui ? Ceux qui prennent injustement le bien d’autrui sont : - les voleurs, - les domestiques infidèles, - les marchands et les ouvriers sans probité, - les usuriers, - les plaideurs de mauvaise foi - et généralement tous ceux qui font tort au prochain. {376-394} De quelle manière retient-on injustement le bien d’autrui ? On retient injustement le bien d’autrui : - quand on ne rend pas ce qui appartient au prochain ; - quand on ne paie pas ses dettes ; - quand on garde une chose trouvée sans chercher (sans s’informer) à qui elle appartient. {377-395} À quoi sont obligés ceux qui ont fait quelque tort au prochain ? Ceux qui, par leur faute, ont fait quelque tort au prochain, même indirectement, sont obligés : - à restituer (en nature ou à l’équivalent 1844) le plus tôt possible ce qui ne leur appartient pas, - et à réparer tout le dommage qu’ils ont injustement causé. |