Des sept péchés capitaux
et des vertus opposées. 

{410-428} Combien y a-t-il de péchés capitaux ?

Il y a sept péchés capitaux :

-       l’orgueil

-       l’avarice

-       (l’impudicité ou 1685) la luxure

-       l’envie

-       la gourmandise

-       la colère

-       et la paresse.

{409-427} Qu’est-ce qu’un vice ?

Un vice est une disposition au mal qui, après avoir été produite dans l’âme par le péché, devient à son tour, lorsqu’on s’y abandonne, une source de péchés. 1901, Bourges

De l’orgueil opposé à l’humilité.

{411-429} Qu’est-ce que l’orgueil ?

L’orgueil est une estime déréglée (présomptueuse 1789) de soi-même, qui fait :

-       qu’on se glorifie en soi, au lieu de rapporter ses avantages à Dieu,

-       qu’on se préfère aux autres,

-       et qu’on veut s’élever au-dessus d’eux.

De l’avarice opposée au détachement.

{412-430} Qu’est-ce que l’avarice ?

L’avarice est un attachement désordonné aux biens de la terre (du monde), principalement à l’argent.

De la luxure opposée à la chasteté chrétienne.

{413-431} Qu’est-ce que la luxure ?

La luxure est le vice honteux de l’impureté, défendu par le sixième et le neuvième Commandements de Dieu.

De l’envie opposée à la charité.

{414-432} Qu’est-ce que l’envie ?

L’envie est :

-       une tristesse (secrète, volontaire 1888) qu’on ressent à la vue du bien (spirituelle ou temporel 1878) du prochain (en tant que nous croyons qu’il diminue le nôtre 1878),

-       ou une joie coupable du mal qui lui arrive.

De la gourmandise opposée à la tempérance.

{415-433} Qu’est-ce que la gourmandise ?

La gourmandise est un amour déréglé du boire et du manger qui fait qu’on boit et mange avec excès et pour le seul plaisir.

De la colère opposée à la douceur.

{416-434} Qu’est-ce que la colère ?

La colère est un mouvement (une émotion 1731) déréglé (et impétueux 1888) de l’âme qui nous fait repousser avec violence ce qui nous nuit ou nous déplaît.

De la paresse opposée à la vigilance.

{417-435} Qu’est-ce que la paresse ?

La paresse est un amour déréglé (excessif 1888) du repos, et une lâcheté (et un dégoût 1850) qui fait qu’on néglige ses devoirs (de religion ou d’état 1888) plutôt que de se faire violence.