DU PREMIER COMMANDEMENT.

{319-336} Récitez le premier Commandement de Dieu.

Un seul Dieu tu adoreras, et aimeras parfaitement.

DES VERTUS.

{294-311} Qu’est-ce qu’une vertu ?

Une vertu est une disposition habituelle de l’âme qui nous porte :

-       à faire le bien

-       et à fuir le mal,

-       en vue de plaire à Dieu.

{295-312} Qu’est-ce qu’une vertu surnaturelle ?

Une vertu surnaturelle est une disposition habituelle au bien

-       que Dieu met dans nos âmes

-       en même temps que la grâce sanctifiante,

-       pour opérer notre salut.

{296-313} Combien y a-t-il de sortes de vertus surnaturelles ?

Il y a deux sortes de vertus surnaturelles :

-       les vertus morales

-       et les vertus théologales. 1909

DES TROIS VERTUS THÉOLOGALES.

{297-314} Combien y a-t-il de vertus théologales ou divines ?

Il y a trois vertus théologales ou divines, qui sont la foi, l’espérance et la charité.

DES QUATRE VERTUS MORALES (surnaturelles).

{298-315} Quelles sont les principales vertus morales (surnaturelles) ?

Les principales vertus morales (surnaturelles) sont :

-       la prudence,

-       la justice,

-       la force

-       et la tempérance.

Des autres vertus nécessaires au chrétien.

{299-316} N’y a-t-il pas encore d’autres vertus nécessaires au chrétien ?

Oui, il y en a plusieurs autres. 1826

Quelles sont ces vertus ?

-       La religion ;

-       la piété ;

-       l’humilité ;

-       la douceur ;

-       la chasteté (la pureté 1912) ;

-       l’obéissance ;

-       la sobriété et la tempérance ;

-       la modestie ;

-       la mortification ;

-       l’esprit de pénitence ;

-       l’amour du travail ;

-       l’amour de la retraite ;

-       la libéralité ;

-       la patience ;

-       la reconnaissance ;

-       l’amour de la paix ;

-       l’esprit de pauvreté ;

-       l’amour de la justice. 1826

-       (l’amour du prochain,

-       la vigilance chrétienne).

Des vertus opposées
aux SEPT PÉCHÉS CAPITAUX.

 

 

 

 

 

 

 

De la vertu de foi.

{300-317} Qu’est-ce que la foi ?

La foi est une vertu surnaturelle et divine (un don de Dieu 1888), infuse, par laquelle nous croyons fermement toutes les vérités :

-       que Dieu a révélées

-       et qu’il nous enseigne par son Église.

{301-318} Pourquoi croyons-nous les vérités que Dieu a révélées ?

Nous croyons les vérités que Dieu a révélées :

-       parce qu’il est la vérité même,

-       et qu’il ne peut ni se tromper, ni nous tromper.

{a-302-319} {b-303-320} Comment pèche-t-on contre la foi ?

On pèche contre la foi (surnaturelle) :

-       par ignorance : quand on néglige de s’instruire des vérités de la foi qu’on est obligé de savoir pour être sauvé ;

-       par doute volontaire : quand on hésite à croire ce que l’Église enseigne ;

-       par incrédulité : quand on refuse de croire quelque vérité révélée, ou ce que l’Église enseigne ;

-       par respect humain : quand on rougit de paraître chrétien par crainte ou par respect humain, et d’en faire des actes ;

-       par apostasie : quand on renonce formellement à la foi, ou quand on la renie formellement ;

mais aussi : quand on s’expose à perdre la foi par des lectures ou des conversations contraires à la religion ; enfin quand on participe aux cultes religieux des hérétiques ou des infidèles (1930).

De la vertu d’espérance.

{305-322} Qu’est-ce que l’espérance ?

L’espérance est une vertu surnaturelle et divine, un don de Dieu 1878), infuse, par laquelle nous attendons de Dieu, avec une ferme confiance, par les mérites de Notre-Seigneur Jésus-Christ,

-       sa grâce en ce monde

-       et la gloire éternelle dans l’autre.

{306-323} Quels sont les motifs de l’espérance chrétienne ?

Les motifs de l’espérance chrétienne sont :

-       la toute-puissance

-       et la bonté infinie de Dieu,

-       sa fidélité à ses promesses

-       et les mérites infinis de Notre-Seigneur Jésus-Christ (par sa passion et par la mort),

-       et la puissance de sa grâce.

{307-324} Comment pèche-t-on contre l’espérance ?

On pèche contre l’espérance :

-       par désespoir,

-       ou par présomption.

-       (et par indifférence. 1855)

De la vertu de charité.

{309-326} Qu’est-ce que la charité ?

La charité est une vertu surnaturelle et divine, infuse, par laquelle nous aimons

-       Dieu pour lui-même et par-dessus toutes choses (à cause de lui 1857 et de ses perfections infinies 1855)

-       et notre prochain comme nous-mêmes, pour l’amour de Dieu.

La charité envers Dieu.

{310-327} Pourquoi devons-nous aimer Dieu par-dessus toutes choses ?

Nous devons aimer Dieu par-dessus toutes choses, parce qu’il est infiniment parfait, infiniment bon, infiniment aimable et qu’il est notre souverain bien en ce monde et en l’autre, et notre dernière fin.

Quels sont les [autres] motifs qui excitent en nous l’amour de Dieu ?

En voici quelques uns :

-       Dieu est en lui-même infiniment aimable ;

-       il est notre Père, il nous a donné la vie, et nous la conserve à chaque instant ;

-       tous les jours il nous comble de biens ;

-       il désire sincèrement de nous rendre éternellement heureux. 1724

{311-328} Comment pèche-t-on contre la charité envers Dieu ?

On pèche contre la charité envers Dieu :

-       par indifférence : quand on n’a pour lui que de l’indifférence ou quand on ne pense jamais à Dieu ;

-       par mépris : quand on aime quelque chose plus que Dieu ;

-       par haine : quand on a des sentiments de haine contre Dieu, ou quand on ne craint pas de l’offenser (par malice).

Comment perd-on la charité ?

On la perd par un seul péché mortel. 1857

La charité envers le prochain.

{313-330} Peut-on aimer Dieu sans aimer le prochain ?

Non, on ne peut aimer Dieu sans aimer le prochain, parce que Dieu veut que nous nous aimions les uns les autres. 1914

{317-334} Qu’est-ce qu’aimer notre prochain comme nous-mêmes ?

Aimer notre prochain comme nous-mêmes, c’est lui souhaiter et lui procurer, autant qu’on le peut, les mêmes biens qu’à nous-mêmes.

{314-331} Que faut-il entendre par le nom de « prochain » ?

Par le nom de « prochain », il faut entendre tous les hommes sans distinction, et même nos (plus grands) ennemis.

{315-332} Pourquoi sommes-nous obligés d’aimer notre prochain ?

Nous sommes obligés d’aimer notre prochain :

-       parce que Dieu nous l’ordonne expressément ;

-       et que tous les hommes sont nos frères, créés comme nous à l’image et à la ressemblance de Dieu, rachetés par le sang de Jésus-Christ, et destinés au bonheur éternel.

{316-333} Pourquoi devons-nous aimer même nos ennemis ?

Nous devons aimer même nos ennemis,

-       parce qu’ils sont aussi nos frères,

-       et parce que Jésus-Christ nous le commande, et nous en a donné lui-même l’exemple. 1866

{318-335} Comment devons-nous montrer notre amour pour le prochain ?

Nous devons montrer notre amour pour le prochain :

-       en l’assistant dans ses besoins spirituels et corporels,

-       et en pardonnant à ceux qui nous ont offensés.

{312-329} Faites un acte de charité.

Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable ; et j’aime mon prochain comme moi-même, pour l’amour de vous.

DES ŒUVRES DE MISÉRICORDE.

 

 

 

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